“Monsieur Chaise” en hiver
Ces photographies sont extraites de fresques en grand format racontant le quotidien monotone de “Monsieur Chaise” en hiver. Qu’il vente ou qu’il neige, “Monsieur Chaise” reste planté en bas de chez moi, sur le trottoir, à faire l’aumône. Les passants défilent, les flocons tombent et disparaissent, le froid va et vient, mais “Monsieur Chaise”, lui, ne bouge pas. Ce tout petit bout de ville, coincé entre les boutiques de fringues et les bagnoles qui stationnent, est sa maison. Quand je regarde « Monsieur Chaise » depuis chez moi, je ne vois plus que lui. J’oublie l’agitation autour et les artifices urbains, c’est comme si tout le reste pouvait s’effacer, comme si la neige pouvait tout recouvrir. Seul subsiste “Monsieur Chaise”.
J’ai passé des heures à observer son quotidien, de jour comme de nuit, jusqu’à faire abstraction de la raison de ses mouvements. À force de le regarder, j’ai fini par oublier son quotidien et lui inventer des gestes, des raisons de se mouvoir. Le dessinant tantôt marchant dans la neige, ses pas se dissipant progressivement derrière lui, tantôt fouillant dans une poubelle et découvrant un sac rempli de choses inconnues. Ses actions sont découpées comme des séquences, autant de moments issus de la vie imaginaire de “Monsieur Chaise”.
Série en cours, exposition prévue en 2021
Ces photographies sont extraites de fresques en grand format racontant le quotidien monotone de “Monsieur Chaise” en hiver. Qu’il vente ou qu’il neige, “Monsieur Chaise” reste planté en bas de chez moi, sur le trottoir, à faire l’aumône. Les passants défilent, les flocons tombent et disparaissent, le froid va et vient, mais “Monsieur Chaise”, lui, ne bouge pas. Ce tout petit bout de ville, coincé entre les boutiques de fringues et les bagnoles qui stationnent, est sa maison. Quand je regarde « Monsieur Chaise » depuis chez moi, je ne vois plus que lui. J’oublie l’agitation autour et les artifices urbains, c’est comme si tout le reste pouvait s’effacer, comme si la neige pouvait tout recouvrir. Seul subsiste “Monsieur Chaise”.
J’ai passé des heures à observer son quotidien, de jour comme de nuit, jusqu’à faire abstraction de la raison de ses mouvements. À force de le regarder, j’ai fini par oublier son quotidien et lui inventer des gestes, des raisons de se mouvoir. Le dessinant tantôt marchant dans la neige, ses pas se dissipant progressivement derrière lui, tantôt fouillant dans une poubelle et découvrant un sac rempli de choses inconnues. Ses actions sont découpées comme des séquences, autant de moments issus de la vie imaginaire de “Monsieur Chaise”.
Série en cours, exposition prévue en 2021
